Giocoso: bulletin de santé

Bon les enfants je chausses mes cuissardes pour aller voir un Lac avec Aurélie Dupont et Mathieu Ganio !
Bonne Soirée

PS : Le chevalier va bien en faire quelque chose de mon post ?

c'est moi a écrit:j'ai exagéré les injections dans les fesses, visiblement!!!!!!!!!

(schkron gneu gneu! et la censure, elle est où la censure??????????? enlevez moi cette photo ignoble: je suis anéanti, bon pour la casse, je m'en vais.................)

J'interdis formellement de la suppression de cette image!

saint corentin a écrit:Bon les enfants je chausses mes cuissardes pour aller voir un Lac avec Aurélie Dupont et Mathieu Ganio !
Bonne Soirée

PS : Le chevalier va bien en faire quelque chose de mon post ?

Bonne soirée... oui

Et puis ça me fait penser que j'ai des mathématiques qui m'attendent.

Abiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!

you are my lucky star, enleve moi cette photo, I saw you from a ..... to lovely as .... dreamming......I just.....You are my lucky star..... s'il te plait fait quelque chose pour cette photo...........lalalalalalala

Promis, Abi, je laisse l'image.

Yves, ton fan me dit que tes fesses sont le seul endroit pas refait de ton corps. Mythe ou réalité ? Info ou Botox ?

c'est moi a écrit:Abiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!

you are my lucky star, enleve moi cette photo, I saw you from a ..... to lovely as .... dreamming......I just.....You are my lucky star..... s'il te plait fait quelque chose pour cette photo...........lalalalalalala

Ca ne marchera pas!
Abi n'est pas très forte en anglais. De toute façon, elle est partie faire des maths.

Il sont tous partis et ils ont laissé cette photo..........

je ressemble pas à ça, je suis beaucoup mieux!!!!!!!!!!!!!!!!

c'est moi a écrit:Abiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!

you are my lucky star, enleve moi cette photo, I saw you from a ..... to lovely as .... dreamming......I just.....You are my lucky star..... s'il te plait fait quelque chose pour cette photo...........lalalalalalala

Eh voilà, c'est la punition divine !Je t'avais dit que je devais rendre la sentence aujourd'hui! Rendons à César ce qui est à César.

c'est moi a écrit:
je ressemble pas à ça, je suis beaucoup mieux!!!!!!!!!!!!!!!!

Envoie ta photo, on jugera sur pièce

J-4 avant Werther

Bien dit, Muriel !!!

muriel a écrit:[J-4 avant Werther

grrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!!!!

bave de crapaud, sauterelles, belzebuth, et astaroth, faites que werther fonde comme caramel....

Bisous !

Bajazet a écrit:Bisous !

Je croyais que vous ne faisiez jamais la bise Bajazet.

Oui, mais je me revanche virtuellement ici.

Bajazet a écrit:Oui, mais je me revanche virtuellement ici.

Revanchez-vous, nos joues vous sont toutes tendues !

Jeanch, tu fréquentes trop les bibliothèques !

Bajazet a écrit:Jeanch, tu fréquentes trop les bibliothèques !

Pour une fois que j'arrive à sortir un alexandrin tu ne vas pas me le reprocher !

Wouah ! Avec un contre-rejet en plus ! Pardon, je n'avais pas fait gaffe, envoûté par vos assonances en OU.

Bajazet a écrit:Wouah ! Avec un contre-rejet en plus ! Pardon, je n'avais pas fait gaffe, envoûté par vos assonances en OU.

C'est quoi un contre-rejet ?

Yves, j'ai été un peu malade, mais je vais de mieux en mieux .

muriel a écrit:

Bajazet a écrit:Wouah ! Avec un contre-rejet en plus ! Pardon, je n'avais pas fait gaffe, envoûté par vos assonances en OU.

C'est quoi un contre-rejet ?

Ici, il est interne au vers.

En deux mots, en attendant que Bajazet nous inonde de ses lumières.

Nous avons un alexandin, douze syllabes :
Re/van/chez-/vous/, nos/ joues/ vous/ sont/ tou/tes/ ten/dues !

Dans un alexandrin régulier, une coupe forte est obligatoire après la sixième syllabe. C'est ce que l'on appelle la césure.

Revanchez-vous, nos joues // vous sont toutes tendues !

Or, ici, la césure sépare le sujet du verbe.
Lorsque la première partie du vers déborde sur la seconde, on parle de rejet. Lorsque, comme ici, c'est la seconde qui empiète sur la première, on parle de contre-rejet.

C'est un effet expressif : la logique de la syntaxe de la phrase ne coïncide pas avec le rythme du vers.

Bajazet a écrit:Wouah ! Avec un contre-rejet en plus ! Pardon, je n'avais pas fait gaffe, envoûté par vos assonances en OU.

c'est ça une alliteration en ou???? et c'est quoi le contre-rejet?? (parce que muriel a été malade, alors evitez de parler de rejets....)

contre-rejet: donné par lemarrec, entre temps, donc on oublie ma question.

c'est moi a écrit:c'est ça une alliteration en ou????

On parle d'assonances pour les voyelles et d'allitérations pour les consonnes. La fin de l'alexandrin de Jeanch contient une allitération en [t]...

Euh rien à voir : quelqu'un sait si marshmalow est toujours en vie ?????????? Il n'a pas pu rejoindre le bébé forum ?

DavidLeMarrec a écrit:

c'est moi a écrit:c'est ça une alliteration en ou????

On parle d'assonances pour les voyelles et d'allitérations pour les consonnes. La fin de l'alexandrin de Jeanch contient une allitération en [t]...

oh!!!!!!!! comme c'est beau!

yves-gentilhomme

DavidLeMarrec a écrit:En deux mots, en attendant que Bajazet nous inonde de ses lumières.

Nous avons un alexandin, douze syllabes :
Re/van/chez-/vous/, nos/ joues/ vous/ sont/ tou/tes/ ten/dues !

Dans un alexandrin régulier, une coupe forte est obligatoire après la sixième syllabe. C'est ce que l'on appelle la césure.

Revanchez-vous, nos joues // vous sont toutes tendues !

Or, ici, la césure sépare le sujet du verbe.
Lorsque la première partie du vers déborde sur la seconde, on parle de rejet. Lorsque, comme ici, c'est la seconde qui empiète sur la première, on parle de contre-rejet.

C'est un effet expressif : la logique de la syntaxe de la phrase ne coïncide pas avec le rythme du vers.

C'est l'heure de l'arrosage (à la fraîche !)

Juste une nuance, mais que je crois importante :
La césure dans l'alexandrin est cette espèce de frontière qui partage le vers en 2 parties de 6 syllabes, dont la dernière est accentuée (6e et 12e syllabe du vers, donc). Comme telle, la césure est simplement la séparation entre la 6e et la 7e syllabe.

Mais pour que la nature rythmique de l'alexandrin soit conservée, il convient de conserver à la lecture un accent sur la 6e syllabe et même une suspension entre la 6e et la 7e, par une pause qui sera plus ou moins longue.

APPLICATION :

1) quand la structure syntaxique du vers coïncide parfaitement avec sa structure métrique, aucun problème : la pause à la césure souligne fortement les deux parties du vers.

À vaincre sans péril // on triomphe sans gloire

2) mais dans le cas où il y a discordance entre la structure syntaxique et la structure métrique (c'est le cas de l'alexandrin de Jeanch, avec ce débord nommé contre-rejet), le problème se pose. Je poursuis avec un extrait de Britannicus (que Jeanch ne m'en veuille pas) :

Quoi qu'il en soit, ravi d'une si belle vue,
J'ai voulu lui parler et ma voix s'est perdue. (II, 1)

*Le second vers ne pose pas de difficulté : la césure coïncide exactement avec l'articulation entre les deux propositions :
J'ai voulu lui parler // et ma voix s'est perdue.

On peut juste remarquer que dans la mesure où Racine n'a pas noté de virgule après "parler", c'est qu'il ne prévoit pas une pause marquée après "parler" qui correspondrait à un silence dans une partition. Il convient donc de lire entre allongeant la durée de la syllabe /ler/ mais sans vraiment rompre la continuité mélodique du vers.

* le premier vers, lui, présente un cas de discordance entre la structure syntaxique et la structure métrique :
— syntaxiquement, on a 2 parties : Quoi qu'il en soit (4 syllabes) + ravi d'une si belle vue (8 syllabes)
— mais la structure métrique demeure 6 + 6, avec accent sur /vi/ et bien sûr sur /vue/ :
Quoi qu'il en soit, ravi // d'une si belle vue


Or le caractère expressif du contre-rejet "ravi" suppose justement que le vers ne soit pas lu comme on le ferait dans la prose mais bien en marquant l'accent sur "ravi" et la suspension par allongement de la syllabe /vi/. Le gain poétique et théâtral est évident : le mot "ravi" est mis en relief, car essentiel à cette tirade où Néron évoque l'apparition de Junie, objet de son désir, sous la forme d'un véritable "raptus", alors même qu'il vient de la faire enlever (c'est le ravisseur ravi, en d'autres termes !). et de surcroît, la structure métrique fait se correspondre en écho les syllabes /vi/ et /vue/.

Cela dit, on peut observer qu'au théâtre aujourd'hui, la plupart du temps, les acteurs prononcent exactement comme si la phrase était en prose, en faisant une pause après "soit" et en effaçant l'accent sur "ravi".
Mais en refusant une diction du vers qui ne soit pas conforme à sa qualité musiacle et rythmique, on appauvrit l'effet au nom de je ne sais quel "naturel" de la diction.

3) Conclusion :

le phénomène de discordance n'efface nullement la césure ni l'accent sur la 6e syllabe. Après, tout est affaire de dosage, comme dans le chant.
Le seul cas où l'accent sur la syllabe avant la césure est estompé, c'est celui (exceptionnel) où l'alexandrin est structuré rythmiquement en 3 parties de 4 syllabes :

Toujours aimer, toujours // souffrir, toujours mourir.
Une diction qui soulignerait la césure serait aberrante : ici, on peut dire que la logique syntaxique l'emporte sur la structure métrique du vers. On peut difficilement lire le vers autrement qu'en accentuant la dernière syllabe de chacun des infinitifs. Ce qui n'exclut pas forcément, d'ailleurs, un accent (moins marqué) sur /jours/


P.S. Dans le vers de Jeanch : la mise en relief de "nos joues" avant la césure est particulièrement expressive dans la mesure où elle souligne chez l'auteur une sensualité tumultueuse.