Les disques qui vous détendent...

Après le stress d'une dure journée de labeur, avez vous des disques fétiches vers lesquels vous revenez toujours et qui vous apportent immanquablement détente et sérénité ?

Pour moi, ce sont les Pièces lyriques de Grieg. Mais cela a longtemps été les Préludes de Debussy.

Moi, quand je suis fatiguée le soir, toute musique m'agace. Mais ça ne dure jamais longtemps.

Fût un temps, c'était le requiem de Verdi, maintenant c'est un peu de tout ... Don Carlo par exemple !

Quelques chorals de Bach à l'orgue et hop... c'est reparti !

moi ca depend des jours
souvent une cabalette finale de rossini me remet d'aplomb en moins de 2 (final de donna del lago antonacci , finale mathilde di shabran massis , finale cenerentola avec ganassi )
mais celui qui me remonte le plus efficacement c'est l'air d'entrée en "proie à la tristesse" et la cabalette associée du comte ory par massis aussi.

Du Mozart par Lucia Popp
Rien de plus apaisant.
Ou les lieder de Strauss par Gundula Janowitz (Wiegenlied...)

La musique sacrée de Vivaldi, Monteverdi, Scarlatti, Pergolese ou bien des concertos de Telemann.

Les lieder de Mahler.

Pas une musique en particulier....

C'est l'inspiration du moment qui me fait choisir celle qui va me détendre... ou encore, et l'effet (sur moi!) est encore plus fort: ma propre musique; mais là c'est un peu pervers puisqu'il faut être détendu pour jouer et que jouer me détend. Alors, çà ne marche pas à toutes les fois, mais le plus souvent ....
Je vous rassure, ce n'est pas la qualité de ma production qui en est le moteur, mais le fait en soi de jouer et de devoir être à la fois concentré et relaché

Oui, je peux imaginer que jouer du violoncelle détend. D'autant que la position très concentrée sur l'instrument est quasi maternelle.

LeChevalierDesGrieux a écrit:Oui, je peux imaginer que jouer du violoncelle détend. D'autant que la position très concentrée sur l'instrument est quasi maternelle.

maternelle et.... quelque part sensuelle pour ne pas dire plus.

windgassen a écrit:

LeChevalierDesGrieux a écrit:Oui, je peux imaginer que jouer du violoncelle détend. D'autant que la position très concentrée sur l'instrument est quasi maternelle.

maternelle et.... quelque part sensuelle pour ne pas dire plus.

Wind, tu es sur la bonne voie. N'hésite pas à dire que tu aimes la sensation de ce gros instrument que tu enserres...

Les lieder avec orchestre de Strauss par Jessye Norman.

Parce que ce sont des paysages en miniature, une forme d'évasion du réel, les "Lieder" de Schubert me permettent d'évacuer un peu mon stress d'une journée, par Schwarzkopf, Seefried, Ludwig, Hotter. Un morceau imparable pour me rendre à moi-même aussi: l'"Urlicht" de la II° de Mahler.

en cas de stress j'écoute rarement de la musique parce que je ne peux pas rester en place ou me concentrer. mais il y a quelque chose qui marche bien : la pâtisserie ! parce quand on pense à réussir le gâteau, on ne pense plus à ce qui vous a empoisonné la vie deux minutes avant. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, même si je suis gourmande, je préfère faire un gâteau plutôt que le manger (bienvenue chez les débiles).
Sinon, en cas de stress ET de déprime, une seule recette : les Beatles !
Kat.

Sacrée Kat !

dois-je préciser ? taper sur les gens à coups de rouleau à pâtisserie n'est pas un moyen anti-stress (mais je n'ai encore jamais essayé) .
Kat.

Pour évacuer le stress, je ne connais qu'une méthode : soigner le mal par le mal. Donc, sans aller jusqu'à Elektra (réservé aux moments graves), un bon 2e acte de Tosca et les soucis s'envolent dans un fracas. D'ailleurs, Karajan conseillait à tous les chefs d'orchestre de diriger Tosca au moins une fois par an "pour évacuer toutes leurs pulsions sadiques".

Mais pour se vider l'esprit, surtout pas de musique : une soirée entière de séries américaines ; le remède est souverain.

En cas de déprime et de stress intense, voire les deux un seul remède le 3e acte de parsifal et si possible : les deux versions disponibles chez Preiser : Gotthelf Pitsor Ludwig Hofmann Cornelis Bronsgeest karl Muck Berlin 1928 et Carl Harthamnn hans Reinmar Ludwig Weber Hans Knappersbusch Berlin 1942

Et c'est sur une bonne soirée de série ça marche très bien aussi, de même la pâtisserie

A Tharaud : le récital Rameau

Si je suis vraiment très très énervé, la musique m'énerve encore plus... Il faut que je commence déjà à me calmer pour pouvoir en écouter.

Sinon, pour rendre euphorique quand rien ne va, les valses et polkas de la famille Strauss sont un remède souverain. Pour me dynamiser , j'aime bien les choses roboratives, comme la sérénade Posthorn, la 82e symphonie de Haydn, la cantate BWV 110, Heilgoland et Te Deum de Bruckner, la 3e symphonie de Schumann, l'octuor de Schubert, etc. Avec du temps devant moi, Siegfried, ça marche bien aussi.

Sinon, pour trouver le calme, les grands mouvements lents extatiques de Beethoven sont ce qu'il y a de mieux pour moi (32e sonate, 15e et 16e quatuors).

C'est marrant mais je n'aurais pas qualifié la Posthorn de Mozart ou l'octuor de Schubert de roboratif.

Stolzing a écrit: Sinon, pour rendre euphorique quand rien ne va, les valses et polkas de la famille Strauss sont un remède souverain.

Moi pour me rendre euphorique c'est le finale de Fledermaus!

Ce que j'adore aussi quand je n'ai pas le moral c'est écouter les choeurs de Wagner (du genre "Steuerman, lass die Wacht!" ou le finale des Meistersinger) sur mon Ipod en marchant dans Paris. Remède idéal contre la morosité.

Chrysothemis a écrit:
Ce que j'adore aussi quand je n'ai pas le moral c'est écouter les choeurs de Wagner (du genre "Steuerman, lass die Wacht!" ou le finale des Meistersinger) sur mon Ipod en marchant dans Paris. Remède idéal contre la morosité.

Sur les Champs Elysées et en mesure ?

Chrysothemis a écrit:Moi pour me rendre euphorique c'est le finale de Fledermaus!

Ah rendre euphorique, c'est différent d'apaiser!

Pour l'euphorie, j'opte pour le Nabucco de Muti. Pour les catharsis nécessaires, la neuvième de Mahler de Bernstein live à Berlin.

Enfin, pour les très sales moments, la rationnalité apaisée et mathématique du Clavier bien tempéré, c'est formidable aussi (par Gould pour pas que ce soit trop atone quand même).