Perlouzes

Entendu hier lors d'une soirée bien fréquentée:

"Ah mais tu es une vraie oualkyrie, hu,hu "

tu étais montée dans quel ouagon ?

Et bien figure-toi que, gentille comme je suis, j'ai d'abord pensé "il doit être belge", avant de me dire que si on a écouté un petit peu attentivement l'opéra, on sait que ça se prononce "v".

mais sur OG ancienne salle on avait esquissé la prononciation de Willis que les Italiens écrivent Villis

J'avais même brillamment pris part aux débats. Mais pour walkyrie, il n'y a pas trop d'ambiguité.

je suis monté dans le ouagon en compagnie de Ouolfgang Ouingassen, Ouiland et Ouolfgang Ouagner, pour aller voir la Oualkyrie à l'Opéra de Ouallonie. Les ouater étaient bouchés.

Loutherbourg a écrit:je suis monté dans le ouagon en compagnie de Ouolfgang Ouingassen, Ouiland et Ouolfgang Ouagner, pour aller voir la Oualkyrie à l'Opéra de Ouallonie. Les ouater étaient bouchés.

BRavo..... Et la charte ? Parler de ouater bouchés c'est contraire à la charte non ?

Les êtres humains prennent des ouatures, pas des ouagons!

en ville il peuvent prendre le tramvay

Gioachino a écrit:en ville il peuvent prendre le tramvay

dans lequel il est interdit de parler au vattman

Une très jolie perle récoltée par L'Express :

d'Hervé Morin, ministre de la Défense

<<J'ai entendu l'Adagio d'Albinoni, c'est superbe. De qui est-ce ?>>

réponse de Claire Gibault

<<C'est comme la couleur du cheval blanc d'Henri IV>>

Entendu hier à l'entracte de Lohengrin :
<< C'est très germanique.>>
À croire que certains s'attendaient à du bel canto...

Un grand classique toujours surprenant:

-Ah, moi, il y a un seul opéra que j'aime, c'est Carmina burana. Mais alors le disque que j'ai acheté n'est pas bien du tout!
- C'est quelle version?
- Orff!

Poupou a écrit:Un grand classique toujours surprenant:

-Ah, moi, il y a un seul opéra que j'aime, c'est Carmina burana. Mais alors le disque que j'ai acheté n'est pas bien du tout!
- C'est quelle version?
- Orff!

Poupou, faut que tu changes de fréquentations...

C'est marrant ce genre de fréquentation! J'ai failli éclater de rire !

A propos d'une certaine version de NABUCCO :

Très belle performance pour une oeuvre méconnue. Les interprètes sont tous remarquables

C'est de qui ?

Entendu au Ballo de jeudi dernier :
"Les femmes, surtout, avaient des voix foooormidables !"
Mme Brown aussi ?

Et à Lohengrin, mes voisines 1 minute avant le début :
"Faudrait peut-être lire le synopsis ?
Henri, roi allemand, tient sa cour.
(elle regarde vers la scène) Ah ben, c'est ça la cour ? C'est plutôt la cour des miracles !
Bon, alors, il tient sa cour... ça fait vraiment cour des miracles !
Alors..."
Et le chef a commencé, elles n'ont jamais pu dépasser la première phrase !

Poupou a écrit:C'est de qui ?

Tu sais, ce sont les commentaires des internautes pour donner son avis sur un CD...

Loutherbourg a écrit:d'Hervé Morin, ministre de la Défense

<<J'ai entendu l'Adagio d'Albinoni, c'est superbe. De qui est-ce ?>>

élu au 1er tour : on garde cette lumière de l'armée française !

Loutherbourg a écrit:Une très jolie perle récoltée par L'Express :

d'Hervé Morin, ministre de la Défense

<<J'ai entendu l'Adagio d'Albinoni, c'est superbe. De qui est-ce ?>>

réponse de Claire Gibault

<<C'est comme la couleur du cheval blanc d'Henri IV>>

ça me rapelle:
"On pourrais aller voir Boris Goudonov de Mousorgski
- À c'est de qui ?
- Ben ... Musorgski !
- Mais c'est pas le nom de la ville d'où viens Boris Goudonov ?!"

Corebande a écrit:

Loutherbourg a écrit:Une très jolie perle récoltée par L'Express :

d'Hervé Morin, ministre de la Défense

<<J'ai entendu l'Adagio d'Albinoni, c'est superbe. De qui est-ce ?>>

réponse de Claire Gibault

<<C'est comme la couleur du cheval blanc d'Henri IV>>

ça me rapelle:
"On pourrais aller voir Boris Goudonov de Mousorgski
- À c'est de qui ?
- Ben ... Musorgski !
- Mais c'est pas le nom de la ville d'où viens Boris Goudonov ?!"

Il venait de voir Lady Macbeth de Mzensk, sans doute...

Entendu hier au concert de Monte-Carlo et à dix mètres à peine de SAR la princesse de Hanovre : "Oh, regarde il y a Stéphanie de Monaco !"...

La dame n'avait pourtant pas l'air fan des Inconnus.

A propos du programme de ce soir à Pleyel:

- ça commence par un Rameau.
- c'est quoi un rameau?

On ne peut passer sous silence la fin de la critique de la Traviata de G. Mannoni, où est évoquée la direction de S. Cambreling. Une sorte d'Himalaya de la perlouze.


Avec lui non plus, aucun clinquant inutile, aucun effet factice. Il fait respirer l’orchestre du même souffle que les chanteurs, retient l’émotion sur le fil d’un pianissimo, souligne telle brève agression un peu cruelle des cuivres. Comme pour l’ensemble de ce spectacle, on se situe en dehors de toute tradition, mais on crée de nouvelles références, on ouvre de nouvelles voies, que l’on ne pourra plus guère ignorer et qui pourraient bien fournir à l’opéra sa vraie sinon sa seule chance de survie dans la civilisation du XXIe siècle.

Les amateurs de musique instrumentale ont bien découvert sous un jour nouveau tout un répertoire relu par les grands chefs et les grands solistes de la seconde moitié du XXe siècle, sans parler du monde de la musique baroque. Pourquoi le répertoire d’opéra devrait-il s’en tenir pour toujours à une immuable tradition, si glorieux qu’aient été ceux qui l’ont fondée ?