Grace Bumbry au Châtelet, 23/05/07

Bravo Papy Louther! C'est la fonction recherche du site du Monde de la Musique qui déconne, alors. En même temps, ils ne doivent pas avoir tout archivé car ils annoncent "300 numéros et 600 articles", soit seulement 2 articles par numéro si je sais compter .

Poupou a écrit:Bravo Papy Louther! C'est la fonction recherche du site du Monde de la Musique qui déconne, alors. En même temps, ils ne doivent pas avoir tout archivé car ils annoncent "300 numéros et 600 articles", soit seulement 2 articles par numéro si je sais compter .

S'ils mettent meme pas l'article de la couverture...

c'est le numéro 131 de mars 1990, mais je ne suis pas abonné...

Voila ce qu'ils ont pour mars 1990:

HEURTS ET MALHEURS Le parcours du bâtiment.
n° 131 - Mars 1990 Le parcours en forme de chronologie de La Bastille.
LE MALADE IMAGINAIRE ou la comédie de la mort "QUE LA FÊTE S'ACHÈVE" par Jean-Marie Villégier.
n° 131 - Mars 1990
Tout le monde croit connaître « Le Malade imaginaire », mais en supprimant les divertissements de Marc-Antoine Charpentier, on a longtemps mutilé un chef d’œuvre de la comédie ballet. Philipe Beaussant, Jean-marie Villégier et Catherine Cessac plantent le décors fastueux d’un spectacle où la musique résonnera de nouveau dans son intégralité


LE MALADE IMAGINAIRE ou la comédie de la mort LA CONJONCTION DES ARTS par Catherine Cessac
n° 131 - Mars 1990
Tout le monde croit connaître « Le Malade imaginaire », mais en supprimant les divertissements de Marc-Antoine Charpentier, on a longtemps mutilé un chef d’œuvre de la comédie ballet. Philipe Beaussant, Jean-marie Villégier et Catherine Cessac plantent le décors fastueux d’un spectacle où la musique résonnera de nouveau dans son intégralité


LE MALADE IMAGINAIRE ou la comédie de la mort LE BATELEUR ET SES MUSICIENS par Philippe Beaussant
n° 131 - Mars 1990
Tout le monde croit connaître « Le Malade imaginaire », mais en supprimant les divertissements de Marc-Antoine Charpentier, on a longtemps mutilé un chef d’œuvre de la comédie ballet. Philipe Beaussant, Jean-marie Villégier et Catherine Cessac plantent le décors fastueux d’un spectacle où la musique résonnera de nouveau dans son intégralité


Les débuts de Horowitz à Paris
n° 131 - Mars 1990
En février 1926, un jeune pianiste russe faisait ses débuts à Paris et volait la vedette à Panzéra, Heifetz et Hubermann. Il s'appelait Vladimir Horowitz. Voici, inédit, le film des événements.

jeanch a écrit:c'était pour l'inauguration de Bastille Poupour mais c'était peut-être une autre revue.

Tu as pris un drôle de coup de vieux Jeanch... si j'en crois ce que je vois!

windgassen a écrit:

jeanch a écrit:c'était pour l'inauguration de Bastille Poupour mais c'était peut-être une autre revue.

Tu as pris un drôle de coup de vieux Jeanch... si j'en crois ce que je vois!

Tu préfères ça Wind ?
Sinon j'ai vu que c'était bientôt ton anniv. Héhé

Tu n'as pas mis la perruque !

jeanch a écrit:
Tu préfères ça Wind ?
Sinon j'ai vu que c'était bientôt ton anniv. Héhé

je croyais que Papy Loulou était le doyen ici, je m'aperçois que non...

Loutherbourg a écrit:

jeanch a écrit:
Tu préfères ça Wind ?
Sinon j'ai vu que c'était bientôt ton anniv. Héhé

je croyais que Papy Loulou était le doyen ici, je m'aperçois que non...

Non c'est moi (c'est marqué).

Pfff, Jeanch, c'est quoi cette date de naissance bidon?

Papy Loulou, tu es et restera notre papy quoiqu'il arrive.

jeanch a écrit:

Loutherbourg a écrit:

jeanch a écrit:
Tu préfères ça Wind ?
Sinon j'ai vu que c'était bientôt ton anniv. Héhé

je croyais que Papy Loulou était le doyen ici, je m'aperçois que non...

Non c'est moi (c'est marqué).

En plus, Jeanch vieillit et rajeunit en un rien de temps !

Poupou a écrit:Pfff, Jeanch, c'est quoi cette date de naissance bidon?

Papy Loulou, tu es et restera notre papy quoiqu'il arrive.

C'est vrai que je fais pas mon âge...

Quant à Loulou c'est pas papy, c'est tonton (tata à la limite).

Bon, revenons aux choses importantes : je serais aussi au récital Bumbry! Je ne louperai ça pour rien au monde!!

Pour ce qui est de la rivalité Bumbry-Verrett, ça m'étonne... quand on voit leur récital en duo... c'était peut-être de l'humour venant de Bumbry??? (un peu spéciale, mais bon...)

En tout cas, vivement mercredi!!

Oui, moi aussi je parlais de ce récital. Mais quelque part c'est assez compréhensible qu'elles ne s'apprécient pas, on n'a pas cessé de les opposer pendant toute leur carrière... A force ça créé une rivalité.

ben moi j'y vais aussi voir gracie!
d'abord je la vénère, et puis elle me rappelle tellement de beaux souvenirs (sa didon,son africaine,son amnéris à marseille)
quant aux disputes avec verrett, un copain me racontait que dans les coulisses du covent garden,pendant l'entracte,elles en sont prsque venues aux mains,en se traitant mutuellement de "sale negresse"

ABI OU EST PASSE MON COCHON??????
je veux mon cochon!!!!!

Il va falloir que tu en saignes un autre !

Ce soir!! Youpieeee!!!

Ben y a pas de réactions??

Haendel (Semele) : Where e'er you walk
Haendel (Giulio Cesare) : V'adoro pupile
Mozart : Abendempfindung
Mozart : Als Luise dir Briefe Ihres ungetreuen Liebhabers verbrannte
Schubert : 2 Lieder vom Schwanengesang Zyklus :
Liebesbotschaft
Taubenpost
Schumann : Der arme Peter 1, 2, 3

Berlioz : Le spectre de la rose (Les nuits d'été)
Berlioz : L'ile inconnue (Les nuits d'été)
Wagner : Im Treibhaus (Wesendoncklieder)
Wagner : Träume (Wesendonckliefer)
Rachmaninov : Do not sing
Rachmaninov : How peaceful
De Falla : Asturiana
De Falla : Jota

Tout d'abord, comment une salle peut-elle être aussi vide pour le récital d'une telle dame??? L'orchestre était plein, la corbeille à moitié, le premier rang du premier balcon et c'est tout!!

Donc, tout le monde prend place, Grace Bumbry arrive... applaudissement et cris de bravo! Elle semblait émue... Elle se place alors près du piano... et là, grand silence, tout le monde attendant la première note... et magie, la voix apparait, magnifiquement préservée! Elle commence donc par les deux airs de Haendel. On la sent stressée et un peu mal à l'aise, mais que la voix est toujours belle! Et l'interprétation très intelligente!
Au fur et à mesure, la pression diminue ou alors elle se sent plus à l'aise, car la voix se fait plus facile encore et elle semble moins figée. On a donc droit à deux Mozart superbes et alors, elle se lache pour les Schubert et le Schumann! ON se dit que ce qu'elle fait est magnifique!!

Au retour de l'entracte, c'est Berlioz. Et là, on n'est plus du tout à un concert souvenirs ou restes de voix, mais à un concert d'une cantatrice en pleine possession de ces moyens!! Quelle diction en plus! Les Wesendoncklieder sont tout simplement splendides... La Serre est d'une mélancolie, d'une finesse pas possible!! Et les Rachmaninov et De Falla sont du même niveau!! Splendides!!

Bien sûr, il y a eu une véritable ovation, public debout criant des bravos et merci! Donc, Grace nous fait un bis (espagnol??) puis s'en va... Re-ovation et un deuxième bis ("It's the last")... mais devant les applaudissements, nous aurons droit à un troisième bis! Et quel plaisir elle semble prendre durant ces bis! Grace reçoit un unique bouquet de fleur... Un manque de tact de la part du Châtelet...

Le pianiste, Alexander Schmalcz, a été très bon, notamment dans un De Falla tout particulièrement virtuose...

A la sortie, Grace Bumbry était accessible, signant et discutant... On a alors appris que ce concert était le concert d'adieu à Paris... Elle signe donc... et part en Taxi...

Au revoir Madame Grace Bumbry et merci beaucoup pour ce magnifique moment! Entendre une telle voix, capable de tant de nuances et de beauté, après près de 50 ans d'une carrière telle que la sienne, c'est magique! Et sinon, j'espère au soprano actuels d'avoir ne serait-ce qu'une partie de sa voix actuelle!!

Polyeucte a écrit:Tout d'abord, comment une salle peut-elle être aussi vide pour le récital d'une telle dame??? !

Les récitals ne font jamais le plein, sauf ceux de deux ou trois chanteurs de chansonnettes siciliennes.

Et il y avait Lohengrin, Rodrigo de Haendel au TCE, la première de l'opéra de Sciarrino à Garnier.

Moi-même, je n'étais pas là.

En tout cas, merci pour ce beau compte rendu.

abaris a écrit:

Polyeucte a écrit:Tout d'abord, comment une salle peut-elle être aussi vide pour le récital d'une telle dame??? !

Les récitals ne font jamais le plein, sauf ceux de deux ou trois chanteurs de chansonnette siciliennes.

Et il y avait Lohengrin, Rodrigo de Haendel au TCE, la première de l'opéra de Sciarrino à Garnier.

Moi-même, je n'étais pas là.

Oui, mais ça me fait de la peine pour elle...

Et puis Lohengrin, on pouvait aller le voir une autre jour

Polyeucte a écrit:Ben y a pas de réactions??

Haendel (Semele) : Where e'er you walk
Haendel (Giulio Cesare) : V'adoro pupile
Mozart : Abendempfindung
Mozart : Als Luise dir Briefe Ihres ungetreuen Liebhabers verbrannte
Schubert : 2 Lieder vom Schwanengesang Zyklus :
Liebesbotschaft
Taubenpost
Schumann : Der arme Peter 1, 2, 3

Berlioz : Le spectre de la rose (Les nuits d'été)
Berlioz : L'ile inconnue (Les nuits d'été)
Wagner : Im Treibhaus (Wesendoncklieder)
Wagner : Träume (Wesendonckliefer)
Rachmaninov : Do not sing
Rachmaninov : How peaceful
De Falla : Asturiana
De Falla : Jota

Tout d'abord, comment une salle peut-elle être aussi vide pour le récital d'une telle dame??? L'orchestre était plein, la corbeille à moitié, le premier rang du premier balcon et c'est tout!!

Donc, tout le monde prend place, Grace Bumbry arrive... applaudissement et cris de bravo! Elle semblait émue... Elle se place alors près du piano... et là, grand silence, tout le monde attendant la première note... et magie, la voix apparait, magnifiquement préservée! Elle commence donc par les deux airs de Haendel. On la sent stressée et un peu mal à l'aise, mais que la voix est toujours belle! Et l'interprétation très intelligente!
Au fur et à mesure, la pression diminue ou alors elle se sent plus à l'aise, car la voix se fait plus facile encore et elle semble moins figée. On a donc droit à deux Mozart superbes et alors, elle se lache pour les Schubert et le Schumann! ON se dit que ce qu'elle fait est magnifique!!

Au retour de l'entracte, c'est Berlioz. Et là, on n'est plus du tout à un concert souvenirs ou restes de voix, mais à un concert d'une cantatrice en pleine possession de ces moyens!! Quelle diction en plus! Les Wesendoncklieder sont tout simplement splendides... La Serre est d'une mélancolie, d'une finesse pas possible!! Et les Rachmaninov et De Falla sont du même niveau!! Splendides!!

Bien sûr, il y a eu une véritable ovation, public debout criant des bravos et merci! Donc, Grace nous fait un bis (espagnol??) puis s'en va... Re-ovation et un deuxième bis ("It's the last")... mais devant les applaudissements, nous aurons droit à un troisième bis! Et quel plaisir elle semble prendre durant ces bis! Grace reçoit un unique bouquet de fleur... Un manque de tact de la part du Châtelet...

Le pianiste, Alexander Schmalcz, a été très bon, notamment dans un De Falla tout particulièrement virtuose...

A la sortie, Grace Bumbry était accessible, signant et discutant... On a alors appris que ce concert était le concert d'adieu à Paris... Elle signe donc... et part en Taxi...

Au revoir Madame Grace Bumbry et merci beaucoup pour ce magnifique moment! Entendre une telle voix, capable de tant de nuances et de beauté, après près de 50 ans d'une carrière telle que la sienne, c'est magique! Et sinon, j'espère au soprano actuels d'avoir ne serait-ce qu'une partie de sa voix actuelle!!

Compte rendu très émouvant. Il devait y avoir beaucoup d'émotion à partager!

Ho que oui... la preuve, personne ne voulait partir à la fin...

Polyeucte a écrit:Ho que oui... la preuve, personne ne voulait partir à la fin...

J'aurais aimer pouvoir assister à çà...... mais pas de retransmission au fin fonds du Gers.
Y avait-il des caméras? Des micros?

Rien du tout malheureusement...

j'ai quand même plusieurs souvenirs de récitals de gloires anciennes devant des salles vides.
Même une Birgit Nilsson au Châtelet n'avait pas rempli.
Pour ne pas parler d'une Pilar Lorengar pour qui on avait appelé tous les conservatoires de la région parisienne pour faire du remplissage.
Idem pour Martina Arroyo, adulée à Garnier, mais qui quelques années plus tard n'attirait pas grand-monde au Châtelet.