Le Bolshoï à Paris
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Poupou
saint corentin
6 participants
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Le Bolshoï à Paris
Les Danseurs du célèbre théatre donnent trois programmes à Paris. L'occasion d'évoquer ce théatre dans Le Figaro.
saint corentin- Nombre de messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
Rosita Boisseau a vu pour Le Monde.
saint corentin- Nombre de messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
Marion Thébaud a vu pour Le Figaro.
saint corentin- Nombre de messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
J'ai vu pour vous: c'est top, allez-y.
Poupou-
Nombre de messages : 565
Date d'inscription : 08/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
j'ai vu pour vous : c'est super chouette !
Kat.
Kat.
Kat- Nombre de messages : 518
Date d'inscription : 08/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
j'ai vu aussi , c'était somptueux, j'en suis sorti enchanté. dommage que cette rareté ne soit pas au répertoire de l'ONP.
christopher- Nombre de messages : 26
Date d'inscription : 08/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
très choli !
muriel- Nombre de messages : 563
Localisation : Provence
Date d'inscription : 09/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
il y a aurait beaucoup à dire sur cette production du Corsaire. Cela fait partie des redécouvertes du répertoire du XIXe siècle, comme la Sylphide et Paquita à l'Opéra de Paris.
la difficulté est de remonter un ballet qui a connu plusieurs versions (en général, plus ça va, plus on en rajoute, jusqu'au moment où le ballet passe de mode et où il sombre dans l'oubli) et dont on n'a pas forcément tous les éléments en main pour restituer la chorégraphie (en l'occurence celle que Petipa réalisa pour Saint Pétersbourg).
le Corsaire était un grand ballet inspiré (de très loin) de Byron, créé à la demande de l'impératrice Eugénie dans les années 1860. Il a connu un immense succès, notamment en raison de son caractère spectaculaire et exotique.
La production du Bolchoï est une grande réussite : somptuosité (dans le genre kitsch) des décors et costumes avec des tutus à la russe très différents des tutus français (il y a plus de tulle me semble-t-il dans les tutus réalisés par l'Opéra de Paris), machineries réussies (le naufrage), grands ensembles parfaits (jardin animé). La chorégraphie respecte le plus possible ce qu'il reste des enchaînements de Petipa, le reste fait dans l'esprit d'époque. Signalons aussi la réussite des danses folkloriques. Techniquement, la chorégraphie est très complexe, mais les morceaux de bravoure ne sont pas "démonstratifs" : tout semble s'enchainer naturellement, à la différence de certains ballets remontés récemment où l'on case le plus de difficultés possibles et où tout finit par ressembler à une longue course d'obstacles.
La danse classique russe est est différente de la danse classique française : disons, que les russes ont des qualités de grâce, des bras toujours harmonieux, une légèreté et une fluidité qui tranchent sur la raideur des bras français. Le travail des jambes me semble moins "précis", moins "pointilleux" qu'en France où on axe tout sur les jambes.
Le corps de ballet était parfait et les principaux solistes aussi (j'ai vu Lunkina et Matvienko).
Pour les amateurs de musique (tiens, y'en a ?) : la partition d'Adam (l'auteur de Gisèle) a été augmentée par divers emprunts. Ce n'est pas terrible, je préfère largement Gisèle, mais c'est cent fois mieux que du Minkus débité au kilomètre (désolée, mais Paquita m'a traumatisée).
Kat.
la difficulté est de remonter un ballet qui a connu plusieurs versions (en général, plus ça va, plus on en rajoute, jusqu'au moment où le ballet passe de mode et où il sombre dans l'oubli) et dont on n'a pas forcément tous les éléments en main pour restituer la chorégraphie (en l'occurence celle que Petipa réalisa pour Saint Pétersbourg).
le Corsaire était un grand ballet inspiré (de très loin) de Byron, créé à la demande de l'impératrice Eugénie dans les années 1860. Il a connu un immense succès, notamment en raison de son caractère spectaculaire et exotique.
La production du Bolchoï est une grande réussite : somptuosité (dans le genre kitsch) des décors et costumes avec des tutus à la russe très différents des tutus français (il y a plus de tulle me semble-t-il dans les tutus réalisés par l'Opéra de Paris), machineries réussies (le naufrage), grands ensembles parfaits (jardin animé). La chorégraphie respecte le plus possible ce qu'il reste des enchaînements de Petipa, le reste fait dans l'esprit d'époque. Signalons aussi la réussite des danses folkloriques. Techniquement, la chorégraphie est très complexe, mais les morceaux de bravoure ne sont pas "démonstratifs" : tout semble s'enchainer naturellement, à la différence de certains ballets remontés récemment où l'on case le plus de difficultés possibles et où tout finit par ressembler à une longue course d'obstacles.
La danse classique russe est est différente de la danse classique française : disons, que les russes ont des qualités de grâce, des bras toujours harmonieux, une légèreté et une fluidité qui tranchent sur la raideur des bras français. Le travail des jambes me semble moins "précis", moins "pointilleux" qu'en France où on axe tout sur les jambes.
Le corps de ballet était parfait et les principaux solistes aussi (j'ai vu Lunkina et Matvienko).
Pour les amateurs de musique (tiens, y'en a ?) : la partition d'Adam (l'auteur de Gisèle) a été augmentée par divers emprunts. Ce n'est pas terrible, je préfère largement Gisèle, mais c'est cent fois mieux que du Minkus débité au kilomètre (désolée, mais Paquita m'a traumatisée).
Kat.
Kat- Nombre de messages : 518
Date d'inscription : 08/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
Nouveau sur le site de l'ONP : les diaporamas
voici celui du COrsaire, tout joil, tout beau tout ça !!
http://www.operadeparis.fr/Accueil/Actualite.asp?id=461
voici celui du COrsaire, tout joil, tout beau tout ça !!
http://www.operadeparis.fr/Accueil/Actualite.asp?id=461
christopher- Nombre de messages : 26
Date d'inscription : 08/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
Un article sur le deuxième programme dans Le Figaro.
saint corentin- Nombre de messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2006
Re: Le Bolshoï à Paris
Marion Thébaud a vu Spartacus pour Le Figaro.
saint corentin- Nombre de messages : 221
Date d'inscription : 09/01/2006
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