Un Bal masqué à Bastille / Bychkov-Weigold/ Deflo - juin 07

Non, pas ça, pitié, pas ça ! J'y vais le 4, mon dieu, silvousplaiiiiiiiiiiit !!!

Abigaille a écrit:Non, pas ça, pitié, pas ça ! J'y vais le 4, mon dieu, silvousplaiiiiiiiiiiit !!!

Adoptes la zen-attitude !!

Martine bis a écrit:

Abigaille a écrit:Non, pas ça, pitié, pas ça ! J'y vais le 4, mon dieu, silvousplaiiiiiiiiiiit !!!

Adoptes la zen-attitude !!

Ca va être dure, très dure ...

C'est tout de même étrange ! Quid de NN ?

Abigaille a écrit:

Martine bis a écrit:

Abigaille a écrit:Non, pas ça, pitié, pas ça ! J'y vais le 4, mon dieu, silvousplaiiiiiiiiiiit !!!

Adoptes la zen-attitude !!

Ca va être dure, très dure ...

C'est tout de même étrange ! Quid de NN ?

NN a disparu corps et biens !! Et alvarez devait chanter le 4 !!

Mais Alvarez ne devait pas chanter le 4 juillet ? (ne me dites pas que je me suis trompée dans les dates ou je me tire une balle dans la tête ...)

http://www.operadeparis.fr/Saison-2007-2008/Spectacle.asp?Id=1005

personne ne chante le 4 juillet, même pas NN !

C'est vraiment une drôle de gestion . (A moins que l'ONP ait oublié de mettre la date du 4 et 7 juillet pour Alvarez ... )

jeanch a écrit:http://www.operadeparis.fr/Saison-2007-2008/Spectacle.asp?Id=1005

personne ne chante le 4 juillet, même pas NN !

Pareil pour le 7 et le 13 !!

les 4, 7 et 13...

ils savent que Abi vient le 4 ?

on signe une pétition ?

La (vieille) critique des Echos :
http://www.lesechos.fr/info/loisirs/4586783.htm

jeanch a écrit:La (vieille) critique des Echos :
http://www.lesechos.fr/info/loisirs/4586783.htm

Pour ses retrouvailles avec Paris, Semyon Bychkov prouve qu'il est toujours l'excellent chef de théâtre qu'on a connu

C'est bien connu ...

Remarquez, il suffit d'enlever le mot excellent et la phrase est juste !

Pour ses retrouvailles avec Paris, Semyon Bychkov prouve qu'il est toujours autant le chef de théâtre qu'on a connu

jeanch a écrit:http://www.operadeparis.fr/Saison-2007-2008/Spectacle.asp?Id=1005

personne ne chante le 4 juillet, même pas NN !

C'est Bowers finalement.

jeanch a écrit:

jeanch a écrit:http://www.operadeparis.fr/Saison-2007-2008/Spectacle.asp?Id=1005

personne ne chante le 4 juillet, même pas NN !

C'est Bowers finalement.

Ah non, je voulais entendre NN !

Quelle snob !

jeanch a écrit:

jeanch a écrit:http://www.operadeparis.fr/Saison-2007-2008/Spectacle.asp?Id=1005

personne ne chante le 4 juillet, même pas NN !

C'est Bowers finalement.

Je suis très déçue, mais après tout, peut-être vais-je passer une bonne soirée.

Hélinant a écrit:Ne soyons pas défaitistes, cela ne peut que s'améliorer...

Et ça s'est vraiment amélioré, eu égard à la soirée du 25 juin 2007. Remarquable

Magnifique Alvarez hier soir, mais il me semble que c'est Tilling qui a gagné à l'applaudimètre
La salle était froide, autant que le spectacle ... assez sinistre ce Bal finalement

Seul Alvarez a réussi à faire passer des sentiments, et franchement il a beaucoup de mérite.

Merci le couac du hautbois avant le grand air du ténor
Et le téléphone mobile qui accompagne le cor anglais...

De retour de Bastille. Je suis globalement d'accord avec ce qui a été dit sur les précédentes représentations. Concernant la mise en scène, c'est surtout l'absence de direction d'acteurs qui est déplorable. Les chanteurs semblent livrés à eux-mêmes, particulièrement dans le duo Riccardo/Amelia.
C'est surtout Brown qui a été consternante de laideur. Pas de legato, pas de nuances, pas de ligne de chant, pas d'intelligence musicale, chantant souvent faux, mauvaise actrice... À l'entracte j'ai entendu des gens s'extasier devant la puissance de sa voix, c'est sans doute ce qui explique l'ovation qui lui a été réservée.
Tézier est certes irréprochable vocalement mais il campe un Renato assez fade, n'est à aucun moment réellement émouvant et manque cruellement de mordant et de conviction. Dommage.
Si Alvarez est excellent en Riccardo, l'irrésistible Oscar de Camilla Tilling vaut le déplacement.

Accueil très chaleureux du public cet après-midi. On a eu droit aux applaudissements à la levée du rideau au moment du bal... et tout au long de la représentation les applaudissements ont constamment commencé avant que la musique ne s'arrête Sans parler des quintes de toux quasiment ininterrompues...

Chrysothemis a écrit:
C'est surtout Brown qui a été consternante de laideur. Pas de legato, pas de nuances, pas de ligne de chant, pas d'intelligence musicale, chantant souvent faux, mauvaise actrice... À l'entracte j'ai entendu des gens s'extasier devant la puissance de sa voix, c'est sans doute ce qui explique l'ovation qui lui a été réservée.

Pour prolonger le plaisir....



Le M après Angela, c'est pour chanteuse de M..de ?

Tout est cela est parfaitement réjouissant pour mercredi.

Chrysothemis a écrit:Accueil très chaleureux du public cet après-midi. On a eu droit aux applaudissements à la levée du rideau au moment du bal... et tout au long de la représentation les applaudissements ont constamment commencé avant que la musique ne s'arrête Sans parler des quintes de toux quasiment ininterrompues...

C'est vrai que si le public se met à prendre du plaisir quand il va assister à une représentation d'opéra... cela devient vraiment inquiétant

Disons que si le public se satisfait bruyamment d'une distribution mal ficelée, d'un chef aléatoire, et d'une mise en scène indigente, et ce à prix d'or, on ne voit guère pourquoi la direction de l'ONP soignerait mieux ses prochaines productions... Il suffira de faire faire des pas de danses grotesques à quelques danseurs en noir et blanc pour s'assurer des applaudissements nourris en plein milieu de la musique.

Je comprends donc parfaitement Chryso.

Hier, les applaudissements intervenaient trente secondes avant chaque fin d'air, d'acte ou de tableau, voire au milieu de la musique (le jjjjjjjjjjjoli ballllllll!). Passons sur le manque d'éducation musicale d'un public français qui éjacule ses applaudissements précocement tel le Met des années 60 ou la Scala des années 50. Mais étonnons nous quand même d'un tel enthousiasme face à un ténor célèbre qui larmoie pendant deux heures, une soprano qui chante faux la plupart du temps, un baryton dans un costume trois tailles au dessus de sa réelle carrure, une mezzo engorgée et vulgaire, et un chef irrégulier non sans vulgarités. Je passe sur la mise en scène qui se contente de mettre du noir et du blanc pour faire chic pour pas cher en laissant ses chanteurs à l'abandon.

Enfin, le public est content, c'est l'essentiel.

Oscar par contre était merveilleux: vive Camilla Tilling!

Bon, alors on va sûrement me dire que j'ai des oreilles pourries, mais bon...

Après les commentaires lus ici et là, je ne m’attendais pas à grand chose, mais j’ai finalement passé un bon moment globalement !
Pour la mise en scène, c’est sûr qu’il n’y a rien de révolutionnaire, mais et que la direction des acteurs est assez inexistantes, mais je dois dire que j’aime bien voir ce style de mise en scènes, qui nous changent des choses à la Simons par exemple ! Alors oui, c’est assez convenu, certains scènes (comme dans la plaine) sont inexistantes du point de vue mise en scène, mais bon…
Vocalement, Ulrica est assez quelconque, manque de volume et certains moments sont assez difficiles vocalement (et pour nos oreilles)…
Oscar est superbe ! Une voix claire, assurée, précise, un jeu de scène facile et assuré. Elle sera peut-être la plus applaudie de la soirée.
Tézier est assez beau dans ce rôle et un peu moins statique que dans les autres rôles où je l’ai vu. La voix est assurée, le personnage est là… manquerait juste un petit peu d’éclat dans les aigus.
Alvarez est très très bien . Facile, clair, un style très adéquat. En bref il est parfait dans le rôle.
Venons en à Angela Brown… Alors oui, le vibrato n’est pas maîtrisé, certains aigus sont un peu aléatoires, mais la voix est là ! Elle possède l’ampleur nécessaire à ce type de rôle et le timbre est assez beau je trouve. Donc, sûrement pas l’Amélia du siècle, mais une Amélia correcte tout de même.

Une belle direction de Bychkov même si le volume était un peu trop élevé par moments.

Voilà...

Mais non Polyeucte, j'y étais hier soir, et j'étais enthousiaste en sortant. Mais quand je lis les commentaires de Friedmund, je les juge sévère mais je comprends.
En tous cas, je dois être bon public sûrement....
Bon, Alvarez larmoie, c'est vrai, mais j'ai adoré, c'était la première fois que je l'entendais, et je suis tombé sous le charme de ce timbre chaud et rond, malgré un bon paquet d'aigus détimbrés et pas vraiment éclatants comme on serait en droit de l'attendre. N'empêche que sur le moment, ça a enterré tout ce que j'ai pu entendre de ténors dans cette même salle, que ce soit les Armiliato, Farina, Secco (encore que Secco dans Boccanegra, j'avais aimé). Alors, oui, c'est sûr, ceux qui ont peut être entendu Pavarotti dans ce rôle, ça doit les faire marrer.
Passons sur Brown qui a hurlé ses aigus dans "Ecco l'orrido campo", avec une voix en vrac et un vibrato terrible. Aucune unité vocale, elle chante plus en italo-américain qu'en italien, mais bon sang, quelle voix quand même dans l'absolu ! Large, capiteuse mais...mal utilisé. Dommage. Mais ça nous change un peu de Frittoli qu'on nous présente comme la verdienne du moment.
Tiling bien, oui, malgré quelques sons tirés et droits, mais ça ne m'a pas fait délirer plus que ça.
Un peu déçu par Tézier, que, pour ma part, j'adore littéralmeent d'habitude. Il apparaît assez clairement qu'il n'a pas les moyens d'un baryton Verdi et qu'il reste un baryton essentiellement lyrique. Tous les aigus étaient serrés, alors que chez un baryton Verdi, on attend quand même des aigus ronds et pleins. La comparaison avec Alvarez dans Boccanegra l'année dernière est assez terrible. J'esprèe qu'il ne s'aventurera pas trop dans les grands Verdi et qu'il réservera son beau legato et son timbre magnifique à des rôles pour lesquels il a plus la carrure.
J'ai adoré la direction de Bychkov dans la première partie, beaucoup moins dans le dernier acte. Mais j'ai entendu des choses magnifiques à l'orchestre.
En ce qui concerne la mes de Deflo, et bien figurez vous qu'il y a des choses que j'ai aimées, comme la scène d'Ulrica. En revanche, la scène du gibet et l'acte qui suit, j'ai l'impression que j'a urais pu trouver les décors moi même... On peut oublier le premier tableau quand même, digne de Boccanegra l'année dernière. Bon, en fait, je n'ai aimé que la scène chez mémère Ulrica. Ca fait peut !!!!
Mais p..... que tout cela est sombre, froid, et triste. C'est un parti pris sans doute.

Filippo a écrit:
Passons sur Brown qui a hurlé ses aigus dans "Ecco l'orrido campo", avec une voix en vrac et un vibrato terrible. Aucune unité vocale, elle chante plus en italo-américain qu'en italien, mais bon sang, quelle voix quand même dans l'absolu ! Large, capiteuse mais...mal utilisé. Dommage. Mais ça nous change un peu de Frittoli qu'on nous présente comme la verdienne du moment.

Je pense que c'est une voix qui manque un peu de travail, mais dans quelques années, si elle travail, cela pourrait être très intéressant. Il ne faut pas oublier que ses premières auditions datent de tout juste 10 ans... Donc, au boulot madame Brown!!